On peut estimer que, globalement, environ 75 % des dettes publiques sont détenues par les 10 % des ménages les plus aisés, et ne représentent d'ailleurs qu'une fraction de leur patrimoine.Voir ici qui sont ces "10 % " >>
Il est donc tout à fait possible de restructurer la dette sans impacter 90 % des épargnants.
[La dette publique] est une injustice viscérale, puisqu'elle consiste à emprunter de l'argent à des détenteurs d'épargne contre rémunération au lieu de prendre cet argent au titre de l'impôt. Cela implique de lever des impôts sur toute la population [...] pour payer des intérêts aux détenteurs de patrimoine.
[...] Le top 10 % [possède] environ 75 % de l'épargne financière et ne [perçoit] "que" 25 % des revenus.
Au final, la dette publique, c'est donc un impôt à l'envers, où l'on prend clairement aux pauvres pour donner aux riches.
Olivier BERRUYER, Les faits sont têtus, Les arènes, 2013, p. 232.
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