Cro-magnon et stock-options...

Otto Gross, où comment la Bourse trouve son origine dans la découverte de l'agriculture...
Otto Gross, dans La conception fondamentalement communiste de la symbolique du Paradis (ouch !), présuppose que les chasseurs-cueilleurs vivaient sans normes, sans interdits, sans lois, pratiquant donc une sexualité indépendante de toute contrainte sociale, économique ou morale qui les affranchissait de toute tension, et donc, de toute névrose : le Paradis des bonobos, en somme... A cette époque, la survie et la force future du groupe, reposent sur l'enfant. Il est le trésor maximal. Ces peuples primitifs ne connaissant pas le rôle séminal de l'homme, la femme semble être à elle-seule à l'origine des enfants et a donc une importance centrale. Elles sont soutenues et défendues, elles sont nourries par les hommes. Elles sont libres de choisir les mâles qui peuvent assurer au mieux leur survie et celle des leurs enfants, à travers leur adresse à puiser les ressources nécessaires dans l'environnement naturel (économie de subsistance) : le système familial est matriarcal.
[...] Vient alors le moment où les hommes découvrent l'agriculture. En se sédentarisant, la propriété privée (agricole en l’occurrence) apparaît et la femme est amenée à renoncer à sa liberté au profit de la sécurité en se soumettant à la dépendance à l'homme qui veut bien lui accorder les bénéfices de l'environnement naturel qui est désormais sa propriété (économie de prévoyance).
[...] Pour cela elle consent au mariage ou à la prostitution (la pudeur sexuelle apparaît, avec son cortège de conséquences : morale, honte, tensions, névroses, etc.). La femme devient une propriété comme une autre, une machine à produire des richesses futures via les enfants.
Françoise Héritier partage cet avis >>
Le système patriarcal se substitue à la forme ancestrale matriarcale. Et le patriarcat c'est le début de l'ordre, de l'autorité, de la loi, de la discipline, de la propriété privée, de l'enrichissement, de la paupérisation, du capitalisme, de la Bourse, etc, etc... et des névroses.

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