Allègements alourdissant...

Sous la surface des réductions d'impôts...
3. J'insiste sur ce point, car je lis parfois ceci : "Si on n'avait pas baissé les impôts depuis 2001, l'État serait en équilibre.", sous-entendu "on est endetté à cause de cadeaux fiscaux". Ce qui est juste, c'est que le déficit actuel a la même valeur que la baisse des recettes de l'État sur la période. Mais il est manipulatoire de ne pas expliquer que les recettes en moins pour l'État ont été réaffectées aux collectivités locales, et que nous payons autant d'impôts qu'en 2001, globalement. Si on avait maintenu les impôts au même niveau, il aurait donc fallu augmenter fortement la pression fiscale, ce qui aurait forcément eu un effet récessif, et aurait dégradé les comptes publics. Olivier BERRUYER, LesCrise.fr.
2. Un député de l'UMP a fait le calcul de savoir combien avaient coûté les réductions d'impôts et en particulier les réductions d'impôt sur le capital. Il s'appelle Gilles Carez, il a fait ça en 2010. Il a chiffré que les baisses d'impôts votées depuis 2000, y compris la baisse Fabius, ont coûté 100 à 120 milliards d'euros par an de manque à gagner dont 33 à 41 milliards pour le seul impôt sur le revenuJean-Luc MELECHONFrance Inter, 01/10/2012. 
1. Si les ménages étaient imposés aujourd'hui comme en 2000, l'impôt sur le revenu, l'impôt sur la fortune et les droits de successions rapporteraient 31 milliards d'euros de plus [...]. L'ensemble des baisses d'impôts consenties depuis 2000 ont causées 400 milliards de dettes supplémentaires [...] avait estimé le rapport Champsaur-Cotis. Alternatives Economiques, Faut-il interdire les déficits publics ? 04/2011, p. 15.

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