Dans de beaux draps...

2. Certains gènes s'expriment différemment selon que l'on a assez dormi ou que l'on manque de sommeil [...]. Les gènes impliqués dans le rythme circadien et le métabolisme sont inhibés par la restriction de sommeil, tandis que ceux liés à la réponse au stress, aux défenses immunitaires et à l'inflammation voient leur expression amplifiée. Un mécanisme biologique qui explique, au moins en partie, les problèmes de santé encourus par les personnes qui ne dorment pas suffisamment : obésité, maladies cardiovasculaires, baisse des défenses immunitaires ou déficits cognitifs. Science & Vie, 05/2013, p. 40.
1. [...] Les auteurs [d'une étude menée à l'université de Chicago, ont constaté,] à l'issue [d'une] restriction de sommeil, une baisse de 16 % de la sensibilité à l'insuline de l'ensemble des cellules, cette diminution s'élevant à 30 % pour les adipocytes, les cellules de la graisse. "Cette baisse accroît le risque de diabète et augmente par ailleurs celui d'obésité". [...] Depuis quarante ans, la moyenne de sommeil a baissé d'une heure par nuit environ dans la population générale. Science & Vie, 12/2012, p. 45.
Quelques précisions, selon une enquête menée en 2009 par David Adémas...
[...] en 50 ans, nous aurions perdu 1 h 30 de sommeil par nuit. [...] La moitié des Français estiment dormir moins que ce dont ils ont besoin. [...] Écoliers et collégiens sont les plus touchés : en 30 ans, ils ont perdu deux heures de sommeil. [...] La principale explication, c'est l'augmentation du stress. Un tiers des jeunes adultes souffre d'insomnie au moment d'entrer dans la vie active, sans doute parce que les emplois précaires sont de plus en plus fréquents. Il y a d'autres facteurs à cette destruction du sommeil : bruit, repas décalés, trop copieux, consommation d'excitants, comme le café dans la journée, et sport le soir. Ouest France.fr.

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