Décrépitude...

Chiffres et arguments au sujet des problèmes rencontrés par l'industrie en France... 
7. Pour Patrick Artus, le gros de l'appareil industriel français, positionné en milieu de gamme, a pâti de la constitution de la zone euro, qui a accentué les spécialisations de chaque pays : un mouvement défavorable aux grands pays généralistes comme la France. M. CHEVALLIER, Alternatives Economiques, 02/2012, p. 11. 
6. Pour l'économiste Gilles Le Blanc, [...] l'élément déterminant est cependant ailleurs : "Depuis le premier choc pétrolier, l'industrie française s'était adaptée à tous les chocs qu'elle avait connus par la recherche de la baisse des coûts, obtenue principalement par la réduction de la main d'oeuvre. [...] Cette stratégie a fragilisé le tissus industriel [...] lorsque des pans entiers de l'appareil productif ont disparu [...] parce qu'il n'était plus possible de réaliser des gains de productivité supplémentaires par la réduction des effectifs et qu'on n'avait pas les moyens d'investir, de faire de la recherche et développement pour lancer des nouveaux produits ou de la publicité pour construire des marques.M. CHEVALLIER, Alternatives Economiques, 02/2012, p. 12.
5. En France, la croissance [des entreprises de taille moyenne] semble freinée, notamment en raison d'un accès difficile au financement : l'économiste Philippe Askenazy remarque à ce propos que les entreprises françaises n'ont pas de mal à pénétrer les marchés étrangers, mais beaucoup plus à s'y développer, notamment par manque de crédits bancaires pour financer un tel développement. M. CHEVALLIER, Alternatives Economiques, 02/2012, p. 11. 
4. [Une] explication moins souvent avancée [à la faiblesse de l'industrie française], l'ouverture très large des entreprises françaises aux marchés financiers, qui découragent les stratégies industrielles à long terme. M. CHEVALLIER, Alternatives Economiques, 02/2012, p. 12. 
3. [...] Le vieillissement accéléré des dirigeants de PME français altère le potentiel de croissance et d'innovation de leurs entreprises, selon un étude récente de la BPCE. M. CHEVALLIER, Alternatives Economiques, 02/2012, p. 12. 
2. [...] L'économiste Patrick Artus [souligne] la mauvaise spécialisation de l'économie française, tournée [...] vers des niches technologiques très pointues (et qui plus est vieillissantes), comme le TGV, l'Airbus ou le nucléaire, qui ne suffisent pas à tirer le reste de l'économieM. CHEVALLIER, Alternatives Economiques, 02/2012, p. 11. 
1. Jean-Louis Chevet renchérit : "Victime des modes successives de la société post-industrielle, de la nouvelle économie, de l'entreprise sans usine, l'industrie n'a plus été considérée, depuis vingt-cinq ans, une priorité en France". M. CHEVALLIER, Alternatives Economiques, 02/2012, p. 12.

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