Mirage...

Nous nous sommes réjouis des 2 ou 3 % de croissance enregistrés par certains pays européens en 2010. Personne ne dit que, la même année, le déficit public de ces pays avait atteint 7 ou 8 % du PIB. Donc, si l'on schématise, ils ont payé 7 % de dette et en ont tiré 3 % de profit. Aucune raison de se réjouir ! Nous ne savons pas disjoindre la croissance de l'endettement. C'est la cause des problèmes dans le secteur bancaire, au niveau individuel comme au niveau macroéconomique. L'emprunt a généré une croissance artificielle. C'est l'une des explications de l'état désastreux de la situation financière.
Thomas SEDLACEK (co-auteur Le crépuscule de l'homo oeconomicus, Exils, 2012)
Books, 11/2012, p. 92.

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