Secret story...

Sous la surface des marchés financiers dérégulés...
5. L'encours notionnel des dérivés a explosé (700 000 milliards de dollars de dérivés de gré à gré en juin 2011, contre 100 000 en 2000) et constitue une masse sans rapport avec les sous-jacents économiques. L'encours notionnel brut des seuls CDS représente environ 40 % du PIB mondial. Le nouvel observateur, 05/2012, p. 89.
4. La "finance de l'ombre" ou shadow banking (hedge funds, GSE, money market funds) représente environ 16 000 milliards de dollars d'actifs, soit plus que le secteur bancaire régulé (13 000 milliards). Le nouvel observateur, 05/2012, p. 89. 
3. Ce sont les marchés de gré à gré (OTC) qui sont dans l'œil du cyclone, tout spécialement les CDS (encours de 42 000 milliards de dollars dans le monde au milieu de 2009). Le monde a-t-il encore besoin de la finance ? Presses Universitaires de France, 2010, p20. 
2. Les experts ont a peu près [?] déterminé que les échanges mondiaux sur les produits spéculatifs sur les marchés dérégulés, [...] représentent 74 fois la richesse mondiale produite en un an, alors que ça ne représentait que 5 % en 1990. Michel PINCON, France Inter, Là-bas si j'y suis, 27/08/2012.
1. Si nous prenons le cas spécifique des options sur les marchés de gré à gré tels qu'ils fonctionnent aujourd'hui, et selon les statistiques du BRI, le notionnel de l'open interest [nombre total des contrats d'options en circulation non encore clos] des contrats sur actions représente un total de 6 500 milliards de dollars, dont 2253 milliards de dollars pour les intermédiaires teneurs de marché, 3448 milliards de dollars pour les autres institutions financières et 793 milliards de dollars pour les entreprises industrielles. Pour les options de change, ces chiffres sont de 50 000, 19 380 et 9 158 milliards de dollars respectivement. Quant aux options sur taux d'intérêts, ces chiffres s'élèvent respectivement à 420 000, 163 000, 215 000 et 42 000 milliards de dollars, pour un total des trois sous-jacents de 475 000 milliards de dollars. […] Le notionnel de l'open interest pour ces trois sous-jacents [actions, options de change et options sur taux d'intérêts] des entreprises industrielles s'élève à 51 000 milliards de dollars, soit de l'ordre de 11 % du total, et les plus grands noms de l'industrie y figurent : EON (280 milliards de dollars), Lufthansa (pour qui une variation de 1 dollar du prix du baril a un impact sur la base de coût de 60 millions de dollars), EADS (qui a couramment une couverture de change à hauteur de 64,5 milliards de dollars). Le monde a-t-il encore besoin de la finance ? Presses Universitaires de France, 2010, p 90.
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