Monopoly...

Pour son expérience, Paul Piff, a changé les règles [du Monopoly] en donnant un avantage à l'un des joueurs... 
« Les deux joueurs ne se connaissent pas. On tire à pile ou face pour déterminer leur position. C'est l'intrusion du hasard. Comme le hasard des naissances qui fait qu'on naît dans telle ou telle famille. Le joueur riche touche 200 $ quand il passe sur la case départ. Il lance les 2 dés, ce qui lui permet d'avancer rapidement sur le plateau. Le joueur pauvre a un lourd a handicap. Il touche moitié moins d'argent quand il passe sur la case départ. Il ne lance qu'un seul dé. Il se déplace donc plus lentement que l'autre joueur qui touche plus d'argent, plus souvent. » Paul PIFF (Psychologue, University of California, Berkeley).
Bien qu'ils sachent que le jeu est biaisé, les joueurs riches trouvent leur bonne fortune normale. Détail éloquent : ils piochent d'avantage dans l'assiette de biscuits apéritifs. Ils finissent par penser qu'ils méritent de gagner. Mais surtout, ils ne font aucun cas de la mauvaise fortune des joueurs pauvres, bien que ces derniers n'aient aucune chance de gagner. 
Le rêve américain, c'est l'idée que tout le monde peut réussir. Il suffit de tenter sa chance. Mais en fait, beaucoup de personnes n'ont pas l'impression de faire jeu égal. Ils n'ont pas les mêmes chances [...].

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