Subterfuge...

Vis à vis de ses partenaires commerciaux européens, l'industrie allemande a réalisé ainsi l'équivalent d'une dévaluation de près de 20 % depuis 1995 [en réduisant le coût du travail].
A. LECHEVALIER, Alternatives Economiques, 03/2011, p. 11.

Niches médiocres...

Lorsque l'impôt est de 15 %, l'artisan n'a plus envie de faire du noir. Lorsqu'il n'y a plus de niches, le contribuable arbitre ses investissements en fonction de leur intérêt et de de leur rentabilité effective plutôt qu'en fonction d'avantages fiscaux souvent prétextes à cacher la médiocrité des projets et/ou leur absence de rendement.
L'Express, 03/2012, p. 82.

Le plus ennemi du mieux...

Au-delà d'un certain niveau d'imposition, plus le taux de l'impôt augmente, plus le produit de l'impôt baisse. C'est précisément la fameuse courbe de Laffer par laquelle ce dernier a convaincu Reagan, avec succès, qu'il fallait réduire les impôts pour augmenter les revenus de l'Etat.
L'Express, 03/2012, p. 80.

Mètres carré...

Sous la surface de l'immobilier, des politiques du logement, et autre bulles immobilières...
14. Il y a 800 000 mutations par an [...]. Manuel DOMERGUE, Alternatives Economiques, 10/2012, p. 46. 
13. [...] Les français destinent 9 % de l'ensemble de leurs revenus (soit 60 % de leur épargne) à l'achat de logementsChristian CHAVAGNEUX, Alternatives Economiques, Le bas de laine des français, n° 316, p. 59. 
12. A la fin des années 2000, la valeur des logements et des terrains possédés par les français était presque 5 fois plus élevée qu'à la fin des années 1970. L'Express, Faire payer les riches ? n°3167, 03/2012, p. 81. 
11. En moyenne, les terrains constructibles valent [...] 55 fois plus que les terres agricoles Alternatives Economiques, n° 314, p. 34. 
10. On devient propriétaire en moyenne à 31 ans et l'on vend en moyenne à 56 ans. Jean-Pierre PETIT, BFM, 04/09/2012. 
9. Si la part de la population urbaine vivant dans des bidonvilles a baissé de 46 % à 37 % entre 1990 et 2010, leur nombre continue de croître en valeur absolue. Alternatives Economiques, n° 314, p. 64. 
8. [On ne peut être que scandalisé] quand on voit le niveau des loyers en France, qu'il manque 800 000 logements, et qu'on va licencier 40 000 personnes dans le bâtiment cette année.  LARROUTUROU Pierre, France Inter3D le journal, 15 avril 2012. 
7. [Une entreprise sur quatre] signale que les problèmes des salariés pour trouver un toit complique le recrutement. [Une] sur cinq évoque des freins à la mobilité interne. Au total, 40 % des entreprises se disent touchées, surtout en région parisienne et dans le Sud. Le nouvel observateur, 05/2012, p.98. 
6. 70 % des actifs déclarent qu'ils refuseraient un emploi meilleur si cela les obligeait à déménager et débourser davantage pour se loger. [...] Chez les locataires, ils sont même 45 % à trouver qu'ils ne peuvent pas payer plus cher. Le nouvel observateur, 05/2012, p.98. 
5. On estime que sur les 4,6 millions de chômeurs, 500 000 ont renoncé à un poste pour ne pas avoir à supporter un surcoût financier en matière de logement, écrit le Credoc. Le nouvel observateur, 05/2012, p.98. 
4. 61 % des français, selon l'enquête du Credoc, seraient prêts à changer de région pour trouver un travail, et même 38 % à partir pour l'étranger. Mais la pénurie de logement freine les élans. Le nouvel observateur, 05/2012, p.98. 
3. La surface [de logement] occupée par personne s'est accrue de 43 % entre 1978 et 2006. Alternatives Economiques, 06/2012, p. 34. 
2. Le nombre de résidences secondaires a doublé en trente ans pour atteindre 3 millions d'unités. Alternatives Economiques, 06/2012, p. 34. 
1. En moyenne, les terrains constructibles valent [...] 55 fois plus que les terres agricoles.  Alternatives Economiques, 06/2012, p. 34.

Immobilisant...

L'immobilier est un secteur à faible productivité. A moyen terme, les ressources dans l'immobilier et la construction pèsent sur la croissance potentielle de l'économie française.
Mathilde LEMOINE, BFM, 04/09/2012.

Aisés spoliés...

Non seulement les revenus supérieurs augmentent en moyenne moins que les revenus inférieurs, mais ceux-là contribuent de plus en plus à l'impôt. [...] Ce phénomène tient d'abord au fait que de moins en moins de français paient l'impôt sur le revenu qui se concentre de plus en plus sur les classes moyennes et aisées ou très aisées.
L'Express, 03/2012, p. 81.