2. Les historiens s'accordent à dire que l'une des causes de la chute de l'empire romain fut la pénurie de monnaie métallique qui provoqua une importante récession. Page 67.
3. On peut soutenir que le Purgatoire a été la réponse catholique à un danger, celui de la maîtrise totale des circuits du crédit par les Juifs. Page 126.
4. Les sociétés calvinistes (Hollande, Suisse) sont très tôt des sociétés où l'argent coûte moins cher que dans celles où l'usure est interdite. Page 179.
5. Symboliquement, le nom même de « bourse » provient (ou proviendrait car la certitude n'est pas absolue) de la maison de Van Der Burse, une famille de Bruges […]. Le terme préexiste à l'apparition des valeurs mobilières. Page 196.
Voir cet article pour une description technique du fonctionnement des différents produits dérivés >>6. [La première grande crise : les tulipes] Typiquement, l'acheteur ne possédait pas la liquidité devant être payé à la date de règlement et le vendeur ne possédait pas le bulbe. Aucune des deux parties n'avait l'intention de livrer à la date de règlement. Seul le paiement de la différence entre prix du contrat et prix de livraison était attendu. Il s'agit donc d'un pur mécanisme de marché futures. Page 244.
7. La durée de placement moyenne des investisseurs des fonds de pension est passée de 7 ans en 1995 à 7 mois à 2005. Page 351.
8. Il en résulte à partir de cette époque [1979], un développement spectaculaire des contrats sur instruments financiers qui sont des produits destinés à se couvrir non seulement des risques de taux et des risques de change mais aussi à se prémunir contre des fluctuations boursières. Le succès des contrats sur instruments financiers est tel qu'aujourd'hui la part des marchandises dans les activités des marchés à terme n'est plus que de 30 % contre 70 % pour les contrats financiers alors qu'en 1970 les marchandises étaient les seuls produits négociés. Page 433.
9. L'origine des instruments dérivés climatiques réside dans la constatation que près de 50 % de l'activité économique sont affectés à des degrés divers par les conditions climatiques. Le département du commerce des États-Unis estimait qu'en 1997, 22 % des 9 000 milliards de dollars du PIB américain étaient directement sensible à la météo. […] C'est tout d'abord le CME (Chicago Mercantile Exchange) : on y trouve des futures sur indices de températures pour les Etats-unis depuis 1999 et pour l'Europe depuis octobre 2003. Page 435.
10. En filigrane, plusieurs éléments ont été évoqués pouvant de fait être dommageables à l'économie : il s'agit notamment de la recherche de la liquidité qui est la préoccupation majeure des opérateurs. Elle les conduit à privilégier les positions réversibles et le rendement à court terme dans la composition des portefeuilles. Ainsi, les publications de comptes mensuels ou trimestriels des entreprises, peut-être nécessaires pour une bonne gestion interne, servent plus exactement à nourrir le marché financier d'informations livrées toujours plus rapidement pour réajuster les positions, maximiser chaque jour, chaque heure, chaque minute une position optimale d'ajustement du risque et la rentabilité. Hors ces comptes trimestriels n'assurent aucune cohérence avec la réalité et la temporalité de l'économie d'une entreprise et de l'économie toute entière. Une entreprise se juge sur le moyen et le long terme, non sur un trimestre. Page 511.
Loïc BELZE et Philippe SPEISER (2007), Histoire de la finance. Vuibert.
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