Les statistiques attestent [...] que la recherche sur les facteurs sociaux pathogènes améliore davantage la santé publique que les travaux portant sur les traitements potentiels des maladies qui en résultent. Selon une étude américain récente, les interventions cliniques ne peuvent produire que 20 % des progrès dans ce domaine, le reste étant imputable à l'action sur l'environnement social : les conditions de vie, le travail, les inégalités, la pollution ainsi que l'accès aux drogues, à l'alcool et aux aliments excessivement caloriques. Autrement dit, la recherche pratique sur la prévention pourrait bien être la plus efficace.
Kwame McKenzie, Literary Review of Canada, 06/2014.
Books, 12/2014, p. 62.
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