Vert de travail...

Sous la surface de la transition écologique : les emplois perdus, les emplois gagnés...
5. [...] Quand l'électricité sera produite par des éoliennes en mer, la production coûtera trois ou quatre fois plus, soit 100 000 € de plus [des 40 000 euros environ que coûtent au consommateur 1 GWh d'électricité nucléaire]. HPrevot.fr.
Henri Prévot ne prend pas en considération les possibilités d'économie et de sobriété énergétiques, prônées par exemple par l'association négaWatt. Voir 3...
[...] Dans l'industrie, la valeur ajoutée moyenne par personne employée est de 100 000 €. 
[...] Cette différence de 100 000 € permet [donc] de rémunérer pendant un an un emploi de plus que lorsque l'électricité est nucléaire. 
[...] Si les consommateurs avaient acheté de l’électricité nucléaire, ils auraient utilisé ces 100 000 € à autre chose. 
[...] Le ministre de l'Education nationale nous a dit que la suppression de 16 000 postes d'enseignants diminue les dépenses salariales de son ministère de 380 millions d'euros par an. Les 100 000 € dépensés en plus permettraient donc de maintenir à leur poste 4 enseignants pendant un an. Le même calcul donnera des résultats du même ordre pour les éducateurs ou des policiers ou encore 2 ou 3 chercheurs. 
[...] Nous consommons aujourd'hui 400 TWh (400 000 GWh) nucléaires par an. En remplacer la moitié par des éoliennes et du photovoltaïque créerait donc 200 000 emplois nets dans le secteur de l'énergie sans production supplémentaire d'électricité et détruirait des emplois (ou, ce qui revient au même, empêcherait d'en créer) au nombre de 400 000 à 500 000 dans d'autres secteurs fort utiles à notre société. 
L'association négaWatt aboutit à de tout autres résultats. Voir 4...
Et je ne compte pas les emplois qui seront perdus lorsque la hausse du prix de l'électricité aura rendu notre industrie moins compétitive. HPrevot.fr.
Sur le sujet de l'industrie, l'association négaWatt reconnaît que "la transition énergétique va de pair avec une profonde évolution de l’industrie [...]".
4. La mise en œuvre du scénario négaWatt aboutit à un effet positif sur l’emploi, de l’ordre de 240 000 emplois équivalent temps-plein en 2020 et 630 000 en 2030. Nous étudions la sensibilité des résultats aux hypothèses sur les prix de l’énergie importée, l’évolution de la productivité du travail, la répartition du coût entre ménages et administrations publiques, et enfin l’arbitrage consommation-épargne. L’effet sur l’emploi reste largement positif dans tous les cas. NegaWatt.org.
3. [... Le scénario négaWatt repose en particulier sur] une politique très volontariste de sobriété et d’efficacité énergétique, aboutissant à une diminution en 2050 de la demande en énergie primaire de 65 % par rapport à la situation en 2010 : l’exploitation du « gisement de négaWatts » permet de faire les 2/3 du chemin ! NegaWatt.org.
2. [...] La mise à niveau de sûreté « post-Fukushima » des 58 réacteurs français, qui engloutirait près de 60 milliards d’euros sans qu’un seul KWh supplémentaire soit produit ! Mise dans la compensation du « surcoût » actuel du photovoltaïque, cette somme permettrait de financer une production d’électricité solaire supérieure à un an de production de tout le parc nucléaire français ; investie en totalité dans la construction de systèmes photovoltaïques elle permettrait de produire plus de 20 TWh par an dès aujourd'hui et pour au moins 20 ans. Dans les  deux cas, elle contribuerait à accélérer la baisse des coûts vers la compétitivité du photovoltaïque. NegaWatt.org.
1. On évalue, pour l'ensemble du parc nucléaire français, le nombre d'emplois nécessaires [au démantèlement] à à peu près 6 000. Françis SORIN, France Inter, Le téléphone sonne, 29/08/2012.

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