7. [...] Alors que dans les années 1970, les entreprises consacraient deux fois plus d'argent à leurs investissements nets qu'à la rémunération des propriétaires de leur capital, cette proportion est inversée aujourd'hui. Alternatives Economiques, 06/2012, p. 6.
6. [Entre début 2008 et le second semestre 2012, dans les sociétés non financières,] le poids des intérêts versés aux banquiers a baissé de 2 % à 1 % de la valeur ajoutée [...] Le pourcentage des dividendes versés aux actionnaires [...] est passé de 8 % à 8,9 % (de la valeur ajoutée). Alternatives Economiques, 12/2012, p. 74.
5.[Deux chercheurs, Christopher Lantenois et Benjamin Coriat] ont observé [sur un panel de firmes françaises et allemandes sur la période 1997-2007], une hausse de la distribution des profits aux actionnaires sous forme de dividendes ou de rachat d'actions, ainsi qu'un recentrage sur un nombre restreint d'activités. » Alternatives Economiques, date inconnue, p. 49.
4. Au cours des cinq dernières années, la part qui a été donné en rémunération du capital, les dividendes, ça a augmenté de 27 %. La masse salariale [...] n'a augmenté que de 12 %. Maintenant si vous regardez sur 30 ans, [...] la part prise par le capital c'était 3 % de la richesse, aujourd'hui, c'est 9 %. Jean-Luc MELENCHON, France 3, 12/13, 11/11/2012.
3. Sur a période 2006-2010, la valeur ajoutée des entreprises a augmenté de 7,5 % en termes nominaux, ce qui représente un volume de 74 milliards d'euros. L'essentiel de cette progression, 82 % exactement, [...] est allé aux salariés sous forme de salaires, de cotisations sociales ou d'impôts sur les salaires ! Ainsi, la part de la valeur ajoutée consacrée au travail, directement ou indirectement, est passée de 66,9 % à 67,9 % sur cette période. Le revenu disponible ajusté des ménages a crû de 5,8 % en termes réels sur la période 2006-2010, grâce notamment a une progression des prestations sociales de 10,1 %, tandis que les salaires nets augmentaient de 3,6 %. Denis KESSLER, Challenges, n° 261, p 34.
2. Les chiffres de l'OCDE, montrent que dans tous les pays depuis 30 ans, ce qui va au salaire par rapport à ce qui va aux dividendes [...], est à un plus bas historique, est passé de 67 % du PIB [...] à 57 % il y a cinq ans quand la crise a éclaté. Pierre LARROUTUROU, France Inter, 3D le journal, 15/04/2012.
1. Sur très longue période, le partage de la valeur ajoutée est en général stable, autour de deux tiers pour les salaires et un tiers pour les profits [...]. Les chocs pétroliers des années 1970 entraînent une nette diminution du taux de marge [la part de la valeur ajoutée qui rémunère les apporteurs de capitaux]. L'endettement des entreprises [...] atteint alors ses limites et montre qu'il n'est pas soutenable [...]. [En France], les salaires seraient plus élevés de 5 % environ si le partage était resté stable [depuis les années 1960]. Alternatives Economiques, n° 307, p. 82.