Start-down...

Pourquoi la France voit-elle son industrie péricliter ? Pourquoi génère-t-elle si peu d'entreprises innovantes ? Les avis des uns et des autres...
Les chefs d'entreprise ont besoin des sécurité fiscale et réglementaire pour investir. [Les] changements de pied incessants sont mortifères. Anne EVENO (propos de M. Jean-Eudes du Mesnil du Buisson), Le Monde, 06/11/2013, Supplément Eco & Entreprises, p. 2.
Les levées de fonds de capital-risque sont dix fois plus élevées aux Etats-Unis qu'en EuropeFleur PELLERIN, Alternatives Economiques, 11/2013, p. 68.
[...] Les taux de créations d'entreprise de part et d'autre de l'Atlantique ne sont pas très différents, mais les entreprises européennes grandissent difficilement. 
[...] Cette divergence tient en partie au fait que beaucoup de créateurs d'entreprise, côté européen, préfèrent rester petits
Elle tient aussi à des facteurs financiers. Il est impossible de financer des croissances aussi rapides et aussi spectaculaires avec du crédit bancaire
[...] Pour monter dans le train de l'économie de l'innovation, il faut accepter que les champions établis se fassent bousculer. Or, en Europe, on a tendance à [les] protéger [...]. 
Ceux-ci rachètent les start-up, les assimilent, mais souvent aussi les brident
[...] Dans le secteur des biotechnologies, au sud de San Francisco, par exemple, beaucoup de petites entreprises [se sont] établies à peu près au même endroit. [...] Celles qui sont temporairement en difficulté licencient tandis que d'autres embauchent. [...] Cette démographie bouillonnante ne peut fonctionner que si les salariés vont d'une entreprise à l'autre. Ce type d'organisation du marché du travail, très éloigné du modèle de l'emploi stable, est très peu fréquent en Europe. Ce qui ne concourt pas à doper l'innovation. Jean PISANI-FERRY, Alternatives Economiques, Hors-Série n° 97, p. 44.

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