[...] Si l'on accepte l'estimation (probablement très surévaluée) d'une perte de 20 millions d'heures en deux ans [dans les services à la personne] (soit environ 12 000 ETP [emplois temps plein]), celle-ci a permis un gain pour les finances publiques estimé à plus de 850 millions d'euros... soit de quoi financer près de 50 000 "emplois d'avenir" [...].
[...] Actuellement, ce sont plus de 6 milliards d'euros qui, par le biais des exonérations fiscales et sociales, profitent à ces services. Les trois quarts concernent les 10 % des ménages les plus aisés. La justification de ces aides ne repose au final que sur la création d'emplois, mais ces derniers, bien moins nombreux et bien plus coûteux que prévu, demeurent de très mauvaise qualité et alimentent largement la précarité et les inégalités.
François-Xavier Devetter et Sandrine Rousseau, Le Monde, 29/10/2013, Supplément Eco & Entreprise, p. 8.
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