7. L'INSEE prévoit une croissance de la consommation de 0.3% en 2012, ce qui est très peu. Si on grève ça par une augmentation de la TVA de 2 ou 3 points, j'ai peur que la consommation s'effondre, que les entreprises en souffre, du coup elles vont conserver le matelas qu'on leur offre et ça va être un coup d'épée dans l'eau.
BFM, Les experts, 06/01/2012.
6. Le contexte n'est pas si défavorable que cela à l'augmentation de la TVA. D'une part d'autres l'ont fait avant nous et l'on a des marges en terme d'augmentation de TVA. Et surtout, on n'a pas le risque inflationniste. MULLENBACH J.-L. BFM, Les experts, 06/01/2012.
5. La récession est le pire moment pour mettre en place une TVA sociale. Les autres l'ont fait en période de croissance. BFM, Les experts, 06/01/2012.
Quand on a besoin de recettes publiques, ben une façon d'avoir une assiette large à taux bas, c'est quand même de monter la TVA. BFM, Les experts, 06/01/2012.
4. La TVA représente 12 % des dépenses de consommation d'un faible revenu et 6 % pour un haut revenu. Alternatives Economiques, 03/2011, p. 67.
3. La TVA représente déjà 51 % des recettes fiscales de l’Etat. Contre à peine 17 % pour l’impôt sur le revenu progressif. C'est-à-dire une des parts les plus faibles des pays industrialisés, puisque l’impôt sur le revenu représente en moyenne 20 % des recettes fiscales dans les pays de l’OCDE et même 30 % au Royaume-Uni. Jean-Luc MELENCHON, A bas la TVA sociale.
2. C’est eux [les revenus les plus bas] qui consomment tout leur revenu. Ce revenu est donc intégralement taxé à hauteur de la TVA. Tandis que les ménages aisés épargnent une partie de leurs revenus qui sont ainsi soustrait à cette TVA. Les 10 % des ménages les plus riches consacrent 3,4 % de leur revenu à la TVA, les 10 % les plus pauvres 8,1 %. La TVA est ainsi un impôt dégressif, dont la charge baisse quand le revenu augmente, à l’exact opposé de l’impôt sur le revenu. Jean-Luc MELENCHON, A bas la TVA sociale.
1. Les partisans de la TVA « sociale » prétendent qu'elle lutterait contre les délocalisations en faisant baisser les coûts de production en France grâce à la baisse des cotisations des entreprises. Cela rendrait plus compétitifs les produits français par rapport aux produits importés. Jean-Luc MELENCHON, A bas la TVA sociale.
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