Pas d'exonération de dette...
Depuis 1983-1984, on est dans une politique de maîtrise des dépenses sociales qui a consisté à les plafonner, et à partir de 1993, jusqu'à 2008, on n'avait pas eu d'augmentation des dépenses sociales dans l'ensemble des revenus dans le PIB. La question du déficit, elle vient dans une large part, parce qu'on ne s'est pas donné les moyens de financer les dépenses sociales en grande partie parce qu'on a mis en place à partir de 1993 notamment des politiques d'exonération des cotisations sociales. [...] Un rapport parlementaire a chiffré le manque à gagner à 100 milliards. [...] Ce n'est pas une crise de la dette, c'est un crise des recettes. France Inter, Là-bas si j'y suis, 19/01/2012.
[L'allègement des cotisations sociales depuis 1993] explique 25 milliards de dettes annuelles supplémentaires, puisque cette politique n'a jamais été financée autrement que par des emprunts d'Etat. VERHAEGE E. Alternatives Economiques. 03/2011, p. 22.
Dans la même veine, des chiffres et des arguments au sujet des coûts supposés des allègements d'impôts >>
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