Où Johan Norberg, avec une sincérité désarmante, nous explique pourquoi un véritable libre-échange mondial, serait le remède le plus efficace à tous les maux de l'économie capitaliste...
Les 10 phrases clefs qui font réfléchir...
1. Les pays qui produisent des terroristes ont quelque chose de plus important que la religion : ce sont tous des dictatures avec des économies protectionnistes, centralisées et contrôlées par l'Etat. Page 10.
2. [Entre 1965 et 1998], les 20 % les plus riches du monde ont vu leur revenu moyen croître de 8 315 à 14 623 dollars, c'est-à-dire d'environ 75 %. Pour les 20 % les plus pauvres, la croissance a été encore plus rapide, avec un revenu moyen passant de 551 à 1 137 dollars, soit plus du double. Page 19.
3. La population mondiale s'est accrue d'un milliard et demi de personnes pendant ces deux décennies, et pourtant le nombre de gens qui vivent dans la pauvreté absolue a baissé d'environ 200 millions. Page 21.
4. [Les calculs ajustés pour le pouvoir d'achat] montrent que [...] les inégalités entre les pays ont diminué constamment depuis le début des années 1970. Cette baisse a été particulièrement rapide entre 1993 et 1998, années où le processus de mondialisation s'est accéléré. Page 44.
5. Dans les endroits où des politiques libérales ont été mises en place et maintenues suffisamment longtemps, la pauvreté et la souffrance sont devenues l'exception plutôt que la règle, alors que le contraire a été vrai pendant une bonne partie de l'histoire du monde. Page 48.
6. Ceux qui tombent sous le seuil de pauvreté aux Etats-Unis y restent en moyenne 4,2 mois. 4 % seulement de la population américaine est constituée de gens qui restent pauvres à plus long terme, c'est-à-dire plus de deux ans. Quant au groupe qui compose les 20 % les plus pauvres, il est constamment réapprovisionné par l'arrivée de jeunes travailleurs, d'étudiants et d'immigrants qui entreprennent à leur tour de monter dans l'échelle de la prospérité. Page 66.
7. Ce qui importe est que le plus de gens possible vivent mieux, et cela reste valable même si certains améliorent leur sort plus rapidement que d'autres. Page 67.
8. Cette théorie [la destruction des emplois causée par la concurrence déloyale des pays en développement] est devenue populaire dans les années 1970, et depuis la production n'a jamais été aussi rationalisée et mondialisée. Pourtant, partout dans le monde, il s'est créé beaucoup plus d'emplois qu'il n'en est disparu [...]. [Aux Etats-Unis], 70 % des nouveaux emplois procuraient un salaire supérieur au salaire médian. Page 116.
9. Ce sont en fait les capitalistes qui tirent le plus de bénéfices des monopoles et des privilèges exclusifs. Instaurer le libre-échange et une économie de marché est une façon de leur enlever ces avantages et de les forcer à offrir les meilleurs produits et services en échange d'une partie de nos avoirs. Page 185.
10. Il est certain que certaines des matières premières que nous utilisons aujourd'hui, avec les quantités qui existent, ne pourraient suffire pour la planète entière si tout le monde en consommait autant. Mais cette constatation n'a pas plus de pertinence que celle d'un homme de l'âge de pierre qui déclarerait que si tout le monde atteignait son niveau de consommation, il n'y aurait pas assez de pierres, de sel et de fourrure pour les satisfaire tous. La consommation de matières premières n'est pas un phénomène statique. Page 207.
Johan NORBERG (2003), Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste, Plon.
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