[...] Je ne pardonne pas à Georges Pompidou [d'avoir créé le problème de l'intégration des étrangers] en ouvrant les vannes de l'immigration sans se soucier ni de l'organiser, ni d'intégrer cette main d'oeuvre [...] que la France faisait venir pour les besoins de ses industries automobile et sidérurgique qui ont été ainsi dispensées des investissement de mécanisation qu'elles auraient dû faire pour soutenir la concurrence. On a fait venir 3 millions et demi de gens d'un coup, sans s'occuper de les loger, de les alphabétiser, de leur apprendre le français, et nous en payons le prix.
Michel ROCARD, La politique telle qu'elle meurt de ne pas être.
Alain Juppé, Michel Rocard, débat conduit par Bernard Guetta. J'ai Lu. 2011. Page 50.
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