La chute du communisme a supprimé "l'ennemi" qui faisait peur aux riches et en limitait donc la rapacité. C'est cette pression qui a conduit bien des dirigeants comme Bismark, Churchill ou Roosevelt, qui étaient de grands bourgeois, à prendre de mesures sociales pour tempérer les excès du capitalisme ; le rendant plus acceptable par les peuples, ils en ont assuré la survie.
Depuis 1989, l'ultralibéralisme se retrouve dans une situation de monopole contre nature, comme le souligne Lester Thurow : "Comment un système qui croit à la nécessité de la concurrence pour rendre les entreprises efficaces pourrait-il lui-même s'adapter au changement et conserver son efficacité s'il n'a plus de concurrent ?"
Olivier BERRUYER, Les faits sont têtus, Les arènes, 2013, p. 98.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire