[...] Pourquoi le savoir et la science ont-ils reculé si rapidement dans le monde arabe [après son âge d'or vers les XIe et XIIe] ?
[Ehsan] Masood avance que la science, dans les cultures musulmanes, manquait d'une base sociale et institutionnelle. Ainsi, c'était à proximité ou à l'intérieur même des palais de leurs riches protecteurs, et non dans les universités, que les scientifiques travaillaient. Et leurs recherches, la plupart du temps, n'étaient pas éligibles aux fonds de charité et d'utilité publique tels que les waqfs, les fondations pieuses. Les financements dépendaient étroitement de chaque dirigeant, la recherche scientifique s'exposant à en subir les conséquences chaque fois que l'un d'eux disparaissait ou délaissait ce domaine.
Ziauddin SARDAR, The Times, 1999.
Ehsan MASOOD, Science and Islam. A history, Icon Books, 2008.
Books, 03/2011, page 37.
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