Les 10 phrases clefs qui font réfléchir...
- Ce sont les crédits qui permettent les dépôts, et non l'inverse. Page 41.
- En abandonnant au secteur bancaire le droit de créer de la monnaie, l'Etat s'est privé en moyenne d'un pouvoir d'achat annuel représentant environ 5,2 % du revenu national. Page 55.
- Alors, bien-sûr, une dette de 18 500 euros pèse sur les frêles épaules de chaque nouveau-né si la population reste égale, mais ces bébés reposent dans un lit douillet d'une valeur dix fois supérieure [...]. Page 61.
- Il apparaît clairement que la charge des intérêts nous maintient en déficit permanent, alors que sans intérêt, le budget aurait été dans la majorité des cas [des soldes annuels des budgets des administrations publiques de 1980 à 2009], soit équilibré, soit positif. Page 69.
- [...] Mises à part les récentes années dans les pays industrialisés, l'histoire de l'humanité s'inscrit dans une rareté due au manque de connaissances et de moyens qui l'a enfermée dans une "dynamique guerrière" de lutte pour la survie. Le capitalisme libéral [...] est imprégné de cette dynamique sans doute encore nécessaire à l'époque. Page 89.
- Que les autorités publiques à qui la gestion de ce pouvoir [la création monétaire] a été confié en aient abusé, c'est une chose, cela ne peut nullement remettre en cause la légitimité du collectif sur ce pouvoir. Si l'on peut certes trouver des exemples où l'abus de l'usage de la planche à billets a généré une hyper-inflation destructrice, on oublie de mentionner les bienfaits qu'elle a pu dispenser quand son usage fut raisonnable. Page 109.
- [Alors que] la Banque centrale européenne [...] se fixe un objectif d'augmentation de la masse monétaire de 4,5 % par an [2,5 % d'augmentation de PIB et 2 % d'inflation], cette masse augmente de 8 à 10 % par an [...]. Selon les théories auxquelles la BCE obéit, une telle augmentation aurait dû causer un dérapage inflationniste [...]. Cela démontre que le lien de causalité entre la masse monétaire et l'inflation à la consommation est plus que théorique. Page 110.
- "Il est aujourd'hui pour le moins paradoxal de constater que lorsque, pendant des siècles, l'Ancien Régime avait préservé jalousement le droit de l'Etat de battre monnaie et le privilège exclusif d'en garder le bénéfice, la République démocratique a abandonné pour une grande part ce droit et ce privilège à des intérêts privés. " ALLAIS M. (1976). Page 138.
- "69 % de la croissance de la masse monétaire est due à la croissance des actifs financiers [...]."HARRIBEY J.-M. (2007). Page 113.
- "Les difficultés financières de l'Etat ne viennent pas du tout de son incurie, mais de sa pauvreté artificiellement programmée à travers un système bancaire inique, un privilège de type féodal discrètement consenti aux banques privées - le droit de créer la monnaie et de prélever un intérêt sur cette monnaie neuve, et l'obligation pour l'Etat de s'endetter auprès des acteurs privés pour financer les besoins publics - système bancaire qui met le pays en coupe réglée, sans aucun espoir de jamais rembourser une dette sans fin puisque la création monétaire est rançonnée." CHOUARD E. Page 147.
A.-J.HOLBECQ et P. DERUDDER, La dette publique, une affaire rentable. Yves Michel, 2011.
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