5. Aux Etats-Unis, les produits des institutions financières ont représenté, avant la crise, jusqu'à 30 % du total des bénéfices cumulés des entreprises, alors que la valeur ajoutée de ces institutions était de l'ordre de 8 % du PIB américain (contre 3 % en 1950). Le nouvel observateur, 05/2011, p. 89.
4. Avant la crise, le "levier" de crédit des banques a pu aller de 50 à 100, contre de 10 à 20 pour les normes plus anciennes. Le nouvel observateur, 05/2011, p. 89.
3. La part dans le revenu national américain, des profits des banques, triple en trente ans [années 1980- 2010]. Jacques Attali (2009), Sept leçons de vie. Fayard, p. 52.
2. On découvre [fin 2008 lors de la faillite d'AIG, après Lehman Brothers] que le multiple entre les fonds propres et les prêts, qui ne devait pas dépasser 12, atteint 50 dans certaines des plus grandes banques occidentales. Jacques Attali (2009), Sept leçons de vie. Fayard, p. 56.
1. Les fonds des banques déposés sur comptes courants [et quelques autres comme Livret B, Livret Jeune, CEL...] sont répartis comme suit : 17 % sert à accorder des crédits à l'économie locale, 10 % sont placés en obligations d'États, 41 % sont placés dans les activités industrielles et les grands groupes (prêts, obligations et actions d'entreprises), 13 % servent à d'autres banques, assureurs et établissements financiers (actions, obligations, prêts, titrisation), 19 % sont investis dans la spéculation (produits dérivés). Stanislas DUPRE (2010), Que font-ils de notre argent ? NIL éditions, p 21.
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