[...] Les grands singes connaissent eux-aussi la crise de la quarantaine. C'est ce que révèle Alexander Weiss, psychologue de l'université d'Edimbourg, qui a examiné le bien-être de 508 chimpanzés et orangs-outangs vivant dans des parcs animaliers. L'analyse des questionnaires remplis par les soigneurs chargés de ces primates montre qu'ils présenteraient un certain mal-être au milieu de leur vie, entre 28 et 35 ans, selon une courbe en U caractéristique. Bons vivants dans leurs jeunes années et pendant l'âge mûr, ils "connaissent un passage à vide" à l'âge adulte. Moins investis socialement, ils font aussi moins d'efforts pour trouver de la nourriture. Sur la base de ces observations, les chercheurs estiment que la crise de la quarantaine chez les humains serait elle aussi liée à des facteurs biologiques et non pas seulement culturels.
Science et vie, 02/2012, p. 16.
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