Lors de la colonisation d'un nouveau territoire, les premiers arrivés transmettent davantage leurs gènes que les suivants, car ils font plus d'enfants. Tel est le verdict d'une étude généalogique portant sur la population québécoise entre 1686 et 1960. Cette contribution génétique plus forte expliquerait aussi pourquoi, certaines mutations rares, présentes chez les premiers migrants, peuvent se propager rapidement. Un mécanisme de "surf génétique" déjà observé lors de migrations d'animaux vers de nouveaux territoires.
L'Express, 09/2011, p. 34.
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