Les profits bruts des entreprises [du secteur manufacturier], ne représentaient plus que 21 % de sa valeur ajoutée en 2012, moitié moins que dans les services marchands, contre 34 % en 2000.
[...] On peut certes relativiser quelque peu ces chiffres. La France est tout d'abord l'un des pays où le recours aux intérimaires, qui représentent près du dixième des employés dans l'industrie, est le plus massif. Mais ces emplois, comme la valeur ajoutée qu'ils créent, sont comptabilisés dans les services.
[...] De plus, l'industrie est aussi le secteur le plus largement dominé par les multinationales. Or, celles-ci pratiquent l'optimisation fiscale de façon de plus en plus agressive [...].
Guillaume DUVAL, Alternatives Economiques, 11/2012, p. 7.
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