Si le niveau global des prélèvements sur les revenus des plus aisés augmente, il y a de fortes chances que ceux-ci réagissent en réduisant en priorité leur épargne. C'est surtout pour cela qu'augmenter la taxation de l'épargne, et plus généralement des hauts revenus, fait sens dans un pays où les déficits publics sont en partie dus aux baisses d'impôts accordées aux plus aisés au cours des dix dernières années. Du coup, ces ménages ont pu épargner une part encore plus significative de leurs revenus, qui revenait en partie s'investir... en titres de la dette publique. Mieux vaut donc faire payer aux plus aisés, plutôt que leur emprunter.
Alternatives Economiques, 09/2012, p. 63.
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