A très haute altitude, vers 100 kilomètres [base de la thermosphère], la concentration en gaz carbonique grimpe deux fois plus vite que le prévoient les modèles [...]. Un phénomène non explicable par les seuls rejets des fusées, soulignent les chercheurs. Cela prouverait donc que les émissions de carbone liées aux activités humaines ont une influence jusqu'aux portes de l'espace.
L'Express, 11/2012, p. 35.
[...] Et cela a une conséquence : nous avons sous-estimé le refroidissement de la thermosphère. [...] L'effet dominant du CO2 à haute altitude est la collision avec des molécules d'oxygène : elles s'excitent, émettent un rayonnement vers l'espace, et donc, refroidissent localement.
John EMMERT (Naval Research Laboratory of Washington), Science & Vie, 02/2013, p. 24.
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