Où les uns et les autres nous disent qui sont les méchants "riches", source de tous nos maux...
[...] Dans un article intitulé The network of global corporate control, [une équipe du Polytechnicum de Zurich], ont répertorié les participations croisées des [firmes transnationales] les unes dans les autres (y compris pour celles d'entre elles qui ne sont pas cotées en Bourse) [...]. L'image qui émerge de cette analyse est celle d'un monde détenu par un très petit nombre de firmes dont la plupart sont des banques. [...] Ainsi, on s'aperçoit que dans les pays industrialisés, ce sont 5 à 10 % de la population qui détiennent 80 % du patrimoine, alors que seulement 737 firmes, soit 0,61 % d'entre elles, contrôlent 80 % de leur valeur totale, et qu'un petit groupe de 147 firmes, dont les trois quart sont des établissements financiers, contrôle 40 % de la valeur de ces firmes transnationales. Paul JORION (2012), Misère de la pensée économique, Fayard, p. 144.
Que cela vous plaise ou non, l’accumulation excessive d’argent dans les strates supérieures de la société est l’une des caractéristiques de la période. La baisse, ou la stagnation, des revenus des gens ordinaires est allée de pair avec la hausse des revenus des 1 % les plus riches et, à l’intérieur de ce petit groupe, des 0,01 % les plus riches. Emmanuel TODD, Le Point, 13/12/2011.