Les salaires les plus bas sont constamment comparés à ceux de la main-d'oeuvre sous-rémunérée des pays émergents, tandis que les grands patrons se réfèrent à ceux de leurs homologues internationaux les mieux payés. L'échelle des rémunérations se déforme donc et reproduit, dans les entreprises, les formidables inégalités nourries par la globalisation.
Pierre-Yves GOMEZ, Alternatives Economiques, 10/2012, p. 22.
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