Les interactions sociales des premières années de la vie s'avèrent plus cruciales encore qu'attendu pour la maturation du cerveau [selon des neuroscientifiques de Harvard]. [...] Comparées à une fratrie restée en groupe, de jeunes souris isolées pendant deux semaines à partir de leur sevrage adoptent un comportement peu sociable lorsqu'elles sont remises en présence d'un congénère. Elles présentent en outre des capacités d'apprentissage réduites. Or, dans certaines régions de leur cerveau, les neurones ne sont pas bien enveloppés par la myéline, une substance isolante qui permet une transmission rapide des signaux nerveux.[...] Même si l'on remet définitivement les souris dans des conditions normales après ces deux semaines de solitude, le câblage de leur cerveau reste incomplet et elles n'adopteront jamais un comportement normal.
Science & Vie, 10/2012, p. 38.
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