Le PIB d'une nation, mesure de sa vitalité économique, serait-il un meilleur substitut à ses recettes que ces recettes elle-même. [...] Il suffit pour se convaincre de l'existence du piège, d'examiner la formule de la règle d'or. [Le rapport entre les deux quantités 1 + le "taux d'intérêt moyen" associé à la dette, et 1 + le taux de croissance] révèle que la situation des Etats, pour ce qui concerne leur dette, se dégrade nécessairement si le taux de croissance de leur économie tombe au-dessous du "coupon moyen" de leur dette souveraine.
Paul JORION, Misère de la pensée économique, Fayard, p. 321.
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