6. [...] Dire [...] que les prélèvements sociaux sont plus importants sur les revenus du capital que sur ceux du travail est totalement faux : le Conseil constitutionnel oublie au passage toutes les cotisations sociales qui ne frappent que les salaires. Cela montre tout de même les limites de la compétence des juges constitutionnels en matière fiscale. Thomas PIKETTY, Les Crises.fr. 01/01/2013.
5. [...] Au-dessus d'un million d'euros par an, les revenus du capital représentent souvent plus de la moitié du revenu global des ménages. Autrement dit, le taux de 75 % ne s'appliquera au mieux qu'à 50 % des ressources de ces ménages, ce qui revient à taxer à 37,5 % l'ensemble de leur revenu. Thierry PECH, Alternatives Economiques, Le paradoxe de la réforme fiscale, 11/2012, p. 11.
4. Loin d'être une exception française, l'imposition de la détention de patrimoine se rencontre dans de nombreux pays, notamment au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, où elle pèse respectivement 12 % et 14 % des recettes fiscales, contre 8 % en France. Alternatives Economiques, Le chantier Fiscal, 09/2012, p. 62.
3. Le travail est aujourd'hui taxé à 40 % en moyenne alors que le taux de prélèvements sur le capital n'est que de 18 %. Jean-Luc MELECHON, France 5, C/Politique, 04/09/2011.
2. [Les] revenus financiers sont frappés d'un prélèvement libératoire fixe de 19 %, auxquels s'ajoutent 12,3 % de prélèvements sociaux. Alternatives Economiques, A quoi servent les impôts ? 03/2011, p. 67.
Henri Sterdyniak, pourtant classé à gauche, s'inquiète d'un alignement des fiscalités >>1. Moins de 20 % des revenus du capital réel (tels que mesurés par les comptes nationaux) se retrouvent dans la base de l'impôt progressif sur le revenu. Par comparaison, plus de 90 % des revenus du travail réel (tels que mesurés par les comptes nationaux) sont imposés au barème progressif d'imposition. LANDAIS, PIKETTY, SAEZ, Pour une révolution fiscale, Seuil 2011, p. 70.
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